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D’une façon générale, deux méthodologies principales de prélèvements de surface émergent depuis quelques années :
Le prélèvement par aspiration est préférentiellement utilisé pour le prélèvement sur les surfaces rugueuses ou poreuses des composés particulaires et fibreux organiques ou inorganiques, alors que le mode de prélèvement par essuyage présente un champ d’action plus large (dépôts organiques liquides ou solides, dépôts inorganiques particulaires ou fibreux) pour des surfaces plus lisses.
Concernant ces deux méthodologies de prélèvement, il semble se dégager un consensus sur la surface de prélèvement optimale, à savoir un carré de 10 x 10 cm, qui correspond à environ une à deux fois la surface d’une paume de main.
Cependant, ce domaine émergent d’évaluation des expositions humaines aux agents chimiques n’est actuellement pas suffisamment structuré et est confronté à de nombreux obstacles techniques liés à la très grande diversité des substances prélevables ainsi que des surfaces concernées.
Compte tenu du peu de recul actuel dans ce domaine d’évaluation, ces difficultés entrainent un manque d’harmonisation et de standardisation des méthodologies et du matériel employés qui constitue un frein supplémentaire à l’utilisation et au développement de cette voie de caractérisation de l’exposition des travailleurs. Une autre difficulté rencontrée réside dans l’interprétation des résultats et, principalement, dans la corrélation entre le résultat du prélèvement et l’absorption réelle des composés dans l’organisme.
Par ailleurs, il n’existe pas, à l’heure actuelle, de valeurs limites de référence, hormis pour le plomb, le béryllium et les polychlorobiphényls (PCB) pour lesquels l’Agence américaine de protection de l’environnement (USEPA) recommande des valeurs limites de prélèvement de surface. Cette absence de valeurs réglementaires finit également par freiner le développement et l’utilisation de ces méthodes. La notion de valeurs limites de surface (acceptable surface limits), équivalentes des valeurs limites atmosphériques, est aujourd’hui évoquée afin d’apporter un poids aux mesures issues de prélèvements de surface, et de pouvoir ainsi contribuer à leur développement et généralisation.
Pour l’heure, si le domaine du prélèvement de surface n’est pas assez structuré et manque d’harmonisation des pratiques, la volonté est forte d’aller vers une standardisation des méthodes de prélèvement afin, notamment, de pouvoir comparer les données à l’échelle globale.
Les prélèvements dans les poussières, sont réalisés en application de l’arrêté du 25 avril 2006 et suivant les prescriptions définit de la norme NFX 46-032 relatif à la méthodologie de mesure du plomb dans les poussières au sol.
Les prélèvements sont réalisés suite au nettoyage des surfaces à l’issue des travaux, avec un temps minimal de 48h permettant la retombée des poussières en suspension. Un échantillon sera prélevé sans chaque local traité à l’endroit du sol le plus approprié, en fonction des unités de diagnostic ayant fait l’objet de travaux. En cas de revêtement de sol de nature différentes pour un même local, un échantillon sera prélevé pour chaque revêtement. La lingette est passé sur la surface délimitée au moins deux fois, dont la seconde perpendiculairement à la première, et ce, en utilisant au fur et à mesure chaque face de la lingette afin de recueillir le maximum de poussière.
L’ensemble de ces mesures y seront compilés dans un rapport de repérage de mesure du plomb dans les poussières au sol.
Premier passage en S de la lingette